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 M. Silva #03

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Maria Silva

Maria Silva


Nombre de messages : 31
Date d'inscription : 29/12/2007

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MessageSujet: M. Silva #03   M. Silva #03 Icon_minitimeDim 30 Déc - 1:26

« WHEN BLOOD IS CALLING »


1902 - Espagne

Maria naquit en Espagne, alors que la chaleur de l'été envahissait la villa des Silva, Un petit bébé à la peau cuivrée qui fit le bonheur de ses parents, qui désiraient depuis longtemps avoir un enfant. Elle passa son enfance bercée de soleil dans une petite crique isolée, gâtée et aimée. Monica, sa nourrice, lui enseignait les rudiments de la lecture et de l'écriture, ses parents jugeant que l'école était un milieu trop violent pour leur petit trésor. Maria passait ses journées allongée dans le sable brûlant de la plage, ou dans les ruelles vides de sa ville natale, guettant les petits lézards et amusant les voisins. Ils étaient rares, car la propriété des Silva était immense, mais un seul suffisait au bonheur de la fillette : Pablo, lui aussi fils de riches bourgeois vivait non loin de chez elle, et était rapidement devenu son meilleur ami. Il avait des cheveux noirs comme la nuit, une peau aussi bronzée que la sienne, et un corps agile qu'il traînait sur tous les rochers de la plage.

Maria ressemblait alors à une petite poupée, fine, avec de longs cheveux blonds ondulés qui ravissaient les visiteurs. Ses grands yeux bleus et son air vif lui attiraient tout de suite énormément de sympathie. Elle se sentait privilégiée, d'autant que sa famille lui cédait tout ce qu'elle désirait, et comme devant une reine, Monica s'inclinait d'un mouvement de tête quand elle entrait dans une pièce. Mais aux côtés de Pablo, tout était différent. Elle galopait dans les sentiers diffiçiles, écorchait ses robes sur les rochers, riait ou pleurait comme une gamine, elle n'avait plus rien d'une princesse. Elle lui faisait plein de promesses de quand elle serait grande, le suivait humblement quand l'esprit aventurieux du jeune garçon l'entraînait dans des jeux dangereux. Pablo était un explorateur, un chef. Si seulement les adultes pouvaient y comprendre quelque chose.

Mais aujourd'hui, elle le regardait de loin, effrayée, hésitante. Le nouveau jeu lui faisait peur. Elle avait toujours eut peur de la mer, très belle mais immense, trop immense. Les yeux clairs de la petite fille fixèrent avec hésitation l'eau qui clapotait à ses pieds. Il ne fallait pas qu'elle se déconcentre, elle devait penser au plan. Pablo avait décidé d'aborder les vestiges du Temple. Le Temple était un arbre immense, d'une espèce très rare dans le coin ; au milieu de ses racines il y avait une minuscule grotte. Elle était le but de l'opération. Mais l'arbre se trouvait sûr un îlot à une centaine de mètres de la rive, et d'habitude, elle et ses parents prenaient un bateau pour s'y rendre. Seulement c'était une opération top secrète. Les parents ne pouvaient pas être au courant, c'était la règle.
Il fallait qu'elle se lançe. Doucement, elle commença à nager, suffoquant à moitié dans l'eau salée. Elle n'avait déjà plus pied, l'eau devenait noire ... et l'île était encore si loin. Pablo était déjà quelques mètres devant elle. La tiédeur de la mer disparut peu à peu pour faire place à une froideur désagréable. L'eau lui rentrait dans la bouche, le nez, les oreilles. Il fallait qu'elle lui dise avant de ne plus pouvoir parler. Qu'il vienne la sauver. Maria tenta de crier le nom de son ami, mais elle avait déjà coulé.

Pablo ne fut plus autorisée à la voir. Elle aurait put mourir à cause de lui. Si quelqu'un ne l'avait pas repêchée avant qu'elle ne se noie, elle ne serait plus de ce monde : c'est ce que lui expliqua son père, encore tremblant d'avoir faillit perdre sa petite fille. Mais la rescapée refusait de stopper le flot de larmes qui s'écoulait de ses yeux. Peu lui importait la mort, si elle était avec lui. Il lui fut toutefois interdit de le rencontrer à nouveau. Parfois, elle l'aperçevait lors de sa promenade quotidienne, adossé à un arbre, l'observant. Mais Monica le chassait aussitôt, menaçant de le dénoncer à son père. C'est ainsi que Maria passa le reste de son enfance seule, dans la grande résidence uniquement habitée par des adultes sans coeur.

Arriva l'été de ses dix sept ans. Elle était très belle, comme le présagait son visage d'ange, mais aussi solitaire et silencieuse. Pablo n'avait cessé d'hanter ses pensées, depuis ce jeu malheureux. Aujourd'hui, elle fêterait son dix septième anniversaire. On allait maintenant songer sérieusement à la marier désormais ... ses supplications n'y changeraient rien. On allait lui trouver un riche jeune homme, le meilleur qui soit sans doute - mais ce ne serait pas Pablo. Elle ne voulait même pas en entendre parler.
La jeune fille se leva prestement en dissipant ces sombres pensées, lasse mais forcée par la voix de Monica qui hurlait son nom. Elle courut parmis les couloirs froid et sombres de la villa, tentant de distinguer d'ou venaient les cris de sa nourrice. Elle déboucha dans la chambre de ses parents, ou la vieille femme tremblante restait prostrée devant deux masses sombres. Maria se précipita devant elle, en essayant vainement de lui faire reprendre ses esprits. Après une légère hésitation, elle tourna la tête pour analyser les deux silouhettes allongées dans une position étrange. Elle ne put retenir un cri.


« Papa ! Maman ! »


Blanche de peur, elle tâta les deux corps inertes. Un filet de sang coulait lentement sur le dallage de marbre, contrastant avec la pâleur soudaine de ses parents. Monica eut un nouveau sanglot. Immédiatement, Maria tenta de reprendre le dessus sur les émotions qui la submergeaient pour réfléchir d'une manière logique. Ils n'étaient pas morts seuls. Il y avait un assassin dans la villa. La voix légèrement cassée, elle tira faiblement Monica tout en murmurant :

« Il faut sortir ... vite ... Monica, lève toi ... »


Les deux femmes sortirent de la pièce, tremblantes. Maria sentait que c'était à elle d'agir. Tirant comme elle le pouvait sa nourrice, elle se mit à courir, à travers la villa, maudissant d'habiter dans une maison si grande. Enfin, elles débouchèrent sur la véranda, dans la tièdeur du soir tombant. Les criquets crissaient leur chanson, les herbes bruissaient doucement au vent, tout semblait tellement calme ... elle ferma la porte à clé, murmura à Monica de rester là. Elle n'avait pas le choix, sa protectrice était trop âgée pour s'enfuir à travers la ville, elle irait chercher de l'aide et tout irait bien, c'était certain. La jeune fille tenta de se persuader que c'était la meilleure solution. Le temps pressait. Elle sauta par dessus la rambarde et disparut dans la nuit, laissant sa nourrice seule, ébranlée.

Maria s'arrêta un instant, éssoufflée. Voilà si longtemps qu'elle n'avait pas courut ainsi ... sa robe la gênait, les larmes qui coulaient malgré elle partout sur son visage la gênaient. La seule chose qui lui permettait de ne pas s'évanouir, c'était son but : elle allait chercher Pablo. Il fallait qu'elle le prévienne, que quelqu'un aille sauver Monica ... elle, elle n'avait plus la force. Que quelqu'un l'aide, maintenant. Elle ne parvenait plus à courir, bientôt elle s'écroulerait dans l'herbe. Ses yeux bleus vrillèrent l'horizon en quête d'assistance. Rêvait elle? Là, une silouhette. Sombre ... dans la pénombre, un homme s'approcha d'elle.


« ... Pablo? »


Doucement l'inconnu la souleva. Elle distingua un bref rictus, puis la bouche de l'homme s'approcha de son cou, et il la mordit. Violemment. Maria laissa échapper un cri de douleur. L'assassin. Et elle s'était jetée dans ses bras ! Dans un éclair de lucidité, la jeune fille le repoussa brutalement. Mais une seconde après, la douleur la consuma entièrement, comme si elle brûlait vive. Elle se tordit sous la souffrance, parcourue de soubressauts violents, pleurant et hurlant comme elle le pouvait. Au travers des larmes qui lui brouillaient la vue, elle vit l'homme se pencher vers elle. Et lui caresser délicatement le visage.

La jeune fille papillota un instant des paupières. La lumière l'aveuglait, mais elle sentait sous elle des draps chauds et propres. Elle soupîra d'aise, avant de grimacer de douleur : au moindre mouvement, une douleur sourde parcourait son corps endolori. Etait ce un rêve? L'homme, Monica, ses parents ... un vulgaire songe? La jeune fille se redressa, la gorge nouée. La douleur était bien réelle.


« Maria ? »


L'interpelée tourna la tête. Etait ce bien possible? Un jeune homme à la peau mat, avec de courts cheveux noirs en bataille, un gentil rictus sur le visage ... une seule personne possédait ce physique si significatif pour elle. Pablo. Elle murmura son nom, ébahie de le voir là. Cela faisait tant d'années, tant de temps qu'ils ne s'étaient pas vus. La jeune fille déglutit. Ce n'était pas le plus important pour le moment.

« Pablo ... l'homme, l'homme, ou il est ? Monica est toute seule, mes parents, ils sont morts, c'est un assassin, je te jure !
- Chht ... il y a homme qui t'a ramenée, il t'a veillée trois jour, et sans lui tu serais encore là bas. Tu nous a fait tellement peur ! Maria ....
- Un assassin, assassin, assassin - bon sang Pablo, arrête ! »


Il la fixait de se doux regard, la dévorait des yeux plus exactement. Elle lisait dans son regard la compassion, l'amour, tout ce qui était des plus déplaçés en ce moment tragique. Elle même ressentait l'envie de le serrer dans ses bras et de le gifler tout à la fois. Pablo sourit gentiment. Il ne la croyait pas. La jeune fille se leva, paniquée. Elle avait été mordue par un psychopathe. Elle se sentait affreusement mal. Du bout des doigts, elle effleura son cou. Elle sentit distinctement deux petits trous, juste sous son oreille. Serait ce une de ces créatures de Contes? Un Vampire? Epuisée, la jeune fille se rassit sur son lit et fondit brutalement en larmes. Pablo ne la croyait pas, et sans doute que les autres non plus. Ce n'était pas un rêve pourtant. Son ami posa sa main sur son épaule. Maria se dégagea doucement. Il ne comprenait pas. Il lui arrivait des choses étranges que personne ne pouvait comprendre.

« Il faut que je le voie. L'homme qui m'a veillé. »


Pablo hocha la tête, visiblement inquiet. Son amie réagissait bizarrement, sans compter tous les bobards qu'elle lui sortait. Il lui tendit la main. Elle la prit, et sa paume effleura un tissu rougi. Les pupilles de Marguerita se rétréçirent brusquement. Une odeur sucrée lui prit la gorge.

« ... qu'est ce que c'est ...?
Souffla t'elle, visiblement hypnotisée par le rouge qui salissait le bandage.
- Ça? Ce n'est rien. Juste une égratignure. »


Elle hocha la tête, sans détacher ses yeux bleus de la rougeur. Cette odeur ... elle avait soif. Et faim. Elle le fit remarquer à son ami, qui semblait de plus en plus inquiet de son état. Comme si elle l'effrayait. Marguerita eut un bref sourire. C'était ridicule. Elle était juste fatiguée, peut être malade. Elle suivit le jeune homme dans plusieurs pièces, avant d'arriver dans un immense salon tapis de rouge. Elle se sentait chancelante. Cette soif était vraiment trop prenante, elle en avait l'eau à la bouche tant cette odeur délicieuse lui chatouillait les narines ...

« Maria, je te présente ton sauveur. »


L'interréssé la regardait, un sourire aux lèvres. Ses cheveux blonds couleur or bouclaient légèrement, il était pâle et effroyablement beau. Marguerita se sentit troublée, d'autant qu'il la détaillait avec des yeux d'un vert intense. Il s'inclina légèrement sans la quitter des yeux.
« C'est vous », lâcha t'elle immédiatement, avant de regretter ces paroles imprudentes. Car oui, c'était bien lui, elle reconnaissait cette odeur particulière. Pourtant, son odorat n'était pas très dévellopé. Mais là, chaque odeur lui revenait avec force, surtout ce parfum si sucré ... elle tenta de se reprendre, désirant annuler l'effet négatif de ses paroles. « ... Qui m'avez sauvée. Merci. »

L'inconnu sourit et assura que ce n'était rien. Sa voix grave et vibrante l'ébranla. Ils savaient tout deux la vérité. C'était le meurtrier, que Pablo appellait si naîvement sauveur. Que c'était rageant, de devoir se taire ! Pour se calmer, elle saisit la main chaude de Pablo. Dans cette histoire, lui non plus ne comprenait rien. Hélas, quand elle saisit cette main aimée, elle effleura à nouveau le bandage ensanglanté. Elle se mit brusquement à s'agiter, en proie à un trouble grandissant. L'inconnu sourit de plus belle, visiblement jubilant de la voir dans cet état. Il ouvrit la bouche et lâcha soudain deux mots totalements incongrus, ses paroles contrastant étrangement avec son apparence tranquille :

« Laisse toi aller. »


Pablo ne réagit pas tout de suite, incapable de comprendre ce qui venait de se produire. Mais tout d'un coup, Maria porta sa main à sa bouche et déchira violemment le bandage, en proie à une soif impossible à contenir. Le liquide pourpre et cuivré dégoulina sur sa peau, et elle se mit à boire. Sans réfléchir un seul instant à ce qu'elle faisait, elle but longuement le sang de son ami, insensible à ses cris de désarroi et de douleur. Le liquide chaud coulait dans sa gorge comme le plus délicieux des goûts. Une fois repue, elle poussa loin d'elle le corps inerte de Pablo. Là, elle reprit conscience et des larmes se mirent à couler effrénément sur ses joues blanches. Le vampire en face d'elle applaudit.

« Bien ! Pour un début, tu t'es bien débrouillée. J'ai eu raison de te préserver ainsi. »

Maria tendit l'oreille. Mais elle se trouva incapable de comprendre un mot de ce qu'il disait. Un son assourdissant vrillait ses oreilles, le sol autour d'elle tanguait, tanguait, la lumière était vive et forte, et quelque chose de poisseux collait sa bouche. Une violente nausée commençait à monter dans sa poitrine. Elle se mit à vomir, vomir ...
Quand elle se réveilla, elle était toujours allongée sur le sol froid du grand salon, sur lequel le sang traçait de larges flaques rouges. Au dessus d'elle, le beau vampire l'observait tranquillement. Étrangement, il y avait quelque chose de doux et protecteur dans son regard. Comme dans celui de Pablo, avant ... avant. Malgré elle, son regard se posa sur le corps sans vie. Elle sentit que son coeur se déchirait. Mais en avait elle encore un? Était elle encore humaine?


« Je crains que non »
, énonça une voix froide et suave. Maria ouvrit la bouche et leva des yeux vitreux vers le tueur. « Alors tu vas venir avec moi, gentiment. Je t'ai observée un bon moment et je pense que tu fera une bonne compagne. » La jeune fille le regarda sans comprendre. En fait, elle ne saisissait absolument pas la situation. Elle ne saisissait plus rien du tout. C'est sans doute pour cela qu'elle le laissa la prendre délicatement dans ses bras durs et froids et l'emmener avec lui.
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Maria Silva

Maria Silva


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MessageSujet: Re: M. Silva #03   M. Silva #03 Icon_minitimeDim 30 Déc - 1:27

1999 - Chicago

Oliver poussa un soupir d'aise et expulsa un peu de fumée de ses poumons. Avec un sourire qui se voulait charmeur, il agita sa cigarette avec style et se tourna vers la superbe demoiselle qui se pressait contre lui. Il eut un petit rire qui fit trembloter son double menton. Dans un accès d'exaltation, qui n'était pas sans liaison avec les quelques verres de bières qu'il avait ingurgités, il songea que décidement, il était un homme à femmes. Une fois oublié le petit billet glissé de poche en poche, il lui était façile de fantasmer sur son charme fou auquel cette jeune femme ne résistait pas. Et il avait beau observer toutes les donzelles dans la rue, il n'y en avait pas une qui fut à la hauteur de celle qu'il tenait dans ses bras. Sa peau blanche se mariait à la perfection à la cascade de cheveux blonds cendrés. Lequel encadraient un visage mutin aux traits encore enfantins, assombris par deux yeux noirs d'une beauté à couper le souffle. Elle n'avait pas besoin de mimique ni de maquillage pour subjuguer - bien qu'il nota un peu de rouge sombre autour de ses yeux. Tout de même, elle était assez pâlotte, et se peau était glacée. « Ça va, chérie? » s'enquit il d'un ton plus que familier, tout en laissant ça main se balader un peu. Elle lui offrit un sourire délicieux et sa voix mélodieuse et suave chuchota d'un air amoureux : « Oh oui ! C'est une très belle soirée. Si on s'éloignait un peu? » ajouta t'elle d'un air complice en désignant une ruelle sombre et étroite qui détonnait parmis les clignotants multicolores de la ville. Oliver sentit son coeur s'emballer. Un petit billet faisait vraiment des merveilles !

Quand il furent à l'abris des regards, elle l'embrassa sans hésiter, avec une telle passion que son client manqua de s'étouffer, mais pour rien au monde il ne l'aurait interrompue. Ses lèvres étaient plus froides encore que sa main et dégageaient une odeur délicieuse. Avec un regard très sexy, elle finit par prolonger son baiser sur le cou d'Oliver. Lequel poussa soudain un hurlement de douleur. Sans se décontenancer, Maria plaqua sa poigne de fer sur sa bouche, et le laissa agoniser en silence, jusqu'à ce qu'il ne réagisse plus. La jeune vampire finit son repas tranquillement, avant de laisser retomber le corps inerte. Son regard froid s'en désintéréssa aussitôt, et elle fondit dans la nuit, loin de la ville lumineuse.

Oliver ne s'était pas trompé. Maria était "pâlotte", d'une blancheur maladive même, effrayante. Et elle était pour le moins malade, de sang et d'abandon. Si nous revenions à cette année, 1902 ? Le beau vampire aux boucles d'or ne fit pas long feu. Quand Maria reprit ses esprits, sa vengeance fut destructrice. Le tueur amoureux n'étant pas de taille face à une jeune fille fraîchement transformée, il fut le deuxième repas de l'ancienne Maria Silva, la jeune fille du soleil. Si elle en recontra d'autres de sa race, elle les fui comme la peste ; ainsi, personne n'a jamais éduqué cette âme damnée et elle a « grandit » comme une fleur sauvage, en se débrouillant pour chasser discrètement. Elle a souvent fait les trottoirs, méthode la plus efficace pour attirer façilement les proies. Pas un seul instant il ne lui est venu l'idée de renier ce mode de vie ou de vivre en communauté.

Pourtant, quant on la voit, on ne peut pas la qualifier de sauvage. Elle est classe, distinguée, très civilisée, sachant s'adapter à toute situation. Elle contrôle relativement bien sa soif et n'a, au premier abord, rien de bestial. On note cependant un total manque de pitié, de compassion ou d'affection. Elle se comporte toujours très aimablement, avec élégance et froideur. Elle a le don d'attirer, de séduire et de monopoliser l'attention de quelqu'un, une capacité qui relève presque du mystique dans la mesure ou elle peut façilement convaincre une personne qu'il est primordial qu'elle la laisse entrer dans sa maison ou autes choses du même genre. En tant que vampire elle est plutôt discrète et effacée, malgré une personnalité très instable en vérité. Elle méprise et évite ceux de sa race, et commence doucement à considérer les humains comme une simple nourriture, tout en gardant beaucoup de lucidité et d'ingéniosité quand elle commet un meurtre - ce qui, soit dit en passant, ne lui arrache aucun remord, puisqu'elle le fait uniquement par « nécéssité ».
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Alice Cullen
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Alice Cullen


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MessageSujet: Re: M. Silva #03   M. Silva #03 Icon_minitimeDim 30 Déc - 1:51

Je suis assez impressionnée. Il y a juste une chose qui me chifonne. Je comprends que Maria vaguabonde jusqu'à Forks, mais tu n'as pas dévelloper pourquoi elle décide de rester. Sinon, j'aime beaucoup ton récit.
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Maria Silva

Maria Silva


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MessageSujet: Re: M. Silva #03   M. Silva #03 Icon_minitimeDim 30 Déc - 1:52

Merci =)

Eh bien en fait, je comptais commencer en RP son arrivée à Forks. Mais si ça t'embête, je peux rajouter un ptit quelque chose.
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Isabella Swan
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Isabella Swan


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MessageSujet: Re: M. Silva #03   M. Silva #03 Icon_minitimeDim 30 Déc - 2:03

J'adore ton style et j'adore ta fiche je te VALIDE bon jeu...


EDIT Alice: Non non parfait, vraiment, c'est okay. Je suis pas chiante =D
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MessageSujet: Re: M. Silva #03   M. Silva #03 Icon_minitime

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